They wrote the countries borders on my skin- POLINE HARBALI
Lieu
fais-moi l'art
900 rue cherrier
montreal
h2l 1h 7
Organisateur
FAIS-MOI L'ART
Diffusion d' art actuel et émergent
info@faismoilart.org
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Site Web
Du 5 novembre au 30 décembre 2022 -

"They wrote the countries borders on my skin" est une exposition solo de l'artiste POLINE HARBALI qui se tiendra à Fais-moi l'art du 5 novembre au 30 décembre 2022.
Vernissage et rencontre avec l'artiste le 5 novembre de 18h à 21h.
Suite à son expérience personnelle, l'artiste a voulu rencontré des femmes et personnes non binaires au Canada pour un projet de tatouage. L'idée était de travailler avec iels sur un tatouage symbolisant leur processus migratoire et de récolter l’archive et la documentation de ces entretiens, qui était dans un premier temps prétexte à la création de lien social dans la période d’isolement migratoire dans laquelle je m’inscrivais temporairement.
Pourquoi se faire tatouer est important dans leur parcours d'immigration ? Y a-t-il un lien entre leur corps de femme et personne non binaire, leur corps de migrant.e et leur décision de se faire tatouer ?
En faisant le choix de venir se faire tatouer et de s'exposer à la douleur, les participant.e.s investissent leur corps consciemment, dans un contexte géopolitique où leur pouvoir d'action est limité, voire inexistant. En recentrant le processus migratoire sur le rapport au corps, l’individu migrant se replace au cœur de son expérience et permet de sortir de la déshumanisation administrative liée à l'immigration. Cet acte de scarification, douloureux, saignant et définitif devient une réponse sensorielle et cathartique à cette attente entrainant précarité psychologique, financière et sociale.
"Je suis mon propre territoire ».
Iels s'appellent Awa, Amanda, Juliette, anonyme, anonyme, Shelly, Naya, Léa, Mira et Marina. Iels viennent du Liban, du Brésil, du Guatemala, du Mexique, de France, du Sénégal, de Corée du Sud et du Venezuela et iels sont immigrant.e.s éducatives, réfugié.e.s écologiques, en exil politique, en exil dû à leur identité de genre ou orientation sexuelle, ou simplement à la recherche d'un ailleurs. Ce corps errant devient demeure dans l’expérience même de la peau encrée.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. Un projet réalisable grace au généreux financement du conseil des arts du Canada.
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